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Published: Wednesday, 21 April 2010 18:30

 

Championnat de France des Jeunes 

Photos : Dimitri LAGARDE, champion de France des « petits poussins » sur la plus haute marche. 

Voici quelques remarques des parents de Dimitri, Valérie et Bruno LAGARDE, concernant leur fils. 

Dimitri a réalisé ce petit exploit grâce au club de Narbonne qui avec Odile et Alexandre Desnos a participé pleinement à son épanouissement échiquéen.C’est aussi grâce à la ligue car au contact des meilleurs garçons et filles de la région Dimitri progresse. (nota : Dimitri a rejoint le Groupe Accession Haut Niveau de la Ligue en septembre 2009)

 

 Le tournoi de Troyes a été très dur pour Dimitri. Il a montré une grande maturité et a géré le stress comme un grand. Il a été en table 1 de la première à la dernière ronde ce qui n’est pas facile. Il avait une volonté farouche de gagner ce championnat. Les 2 dernières nuits ont été difficiles pour lui. A la ronde 8, il demande la nulle car il n’a pas bien joué le gambit Evans de son adversaire. Sa position n’était pas bonne malgré un pion de plus. Son adversaire était trop heureux de faire nulle contre lui. Il m’a impressionné car il a fait preuve de lucidité pour décrocher ce ½ point important. 

A la ronde 9, il joue le titre. Alexandre et moi lui avions expliqué qu’une nulle suffisait pour être Champion. Il démarre très bien, sa position est bonne et l’adversaire à le roque ouvert.De plus, il a 2 pions d’avance. Seulement, il se prend une fourchette et perd la qualité. Cela le perturbe car depuis le début du championnat c’était la première fois qu’il loupait quelque chose.

Le coup de stress lui donne la migraine mais sa position reste excellente. Après quelques coups, il échange les dames, puis gagne une pièce et un pion… donc avec 3 pions en plus, 1 tour et 2 fous contre 2 tours, il a une partie « archi » gagnante. Son adversaire lui propose la nulle, Dimitri est fatigué et a la migraine… il hésite puis se résigne, le titre étant plus important que la victoire. 

Merci à Valérie et Bruno pour ce témoignage. 

Joël DEMUMIEUX